jeudi 3 mars 2011

La session du point de vue des soeurs

A la retraite-session organisée par les Pères AA responsables de la Mission d’Orient ont participé huit Sœurs Oblates.

Pour nous Oblates, cette session est un temps extrêmement important pour plusieurs raisons :
-          un temps de prière et de réflexion vécu dans une ambiance fraternelle entre sœurs et frères qui vivent et œuvrent dans la Mission d’Orient   
-          un temps de découverte des lieux saints
-          un temps de connaissance et rencontre avec les Eglises locales
-          un temps de rencontre d’un peuple très divers : juifs, musulmans, chrétiens.

Vu la diversité de religion et la diversité des Eglises, nous constatons l’importance du dialogue œcuménique et interreligieux.
Mgr Shomali nous a expliqué la situation actuelle du pays et ses espoirs pour l’avenir, suite aux évènements politiques des pays d’Afrique du Nord. Nous avons été touchées par les exemples que Mgr Shomali nous a donnés : le patriarcat latin de Jérusalem a construit des appartements où vont habiter des familles de différentes  religions.


Le Père Frans Bouwen, Père Blanc, nous a introduits dans la complexité de la genèse et le développement des Eglises orientales : genèse des diversités et genèse des divisions.
Nous sommes convaincues de l’importance du travail pour l’unité dans la diversité dans nos milieux de vie et de mission, en collaboration AA/OA.  
Le respect mutuel est important pour que notre témoignage soit crédible.

Les Oblates de l’Assomption présentes à la Mission d’Orient


mercredi 2 mars 2011

La famille assomptionniste en visite au Patriarcat

Ce mercredi 2 mars, un groupe de 24 pères et sœurs de la Mission d’Orient s’est rendu au Patriarcat, afin de rencontrer S.E. Mgr William Shomali, Evêque auxiliaire de Jérusalem. Cet entretien intervient à la charnière entre la retraite de ces membres de la famille Assomptionniste et la session à laquelle ils participeront ces jours-ci sur le thème du dialogue œcuménique et inter religieux.
Au cours de cette visite, Mgr Shomali a souligné l’importance du récent Synode, qui s’est tenu à Rome en octobre dernier, mettant l’accent sur la communion entre les Eglises orientales, de même que sur la question du dialogue œcuménique et inter religieux. L’Evêque a également parlé du rôle des religieux dans la pastorale en Terre Sainte.
Les membres du groupe ont ensuite pu poser quelques questions. Les mouvements populaires actuellement en action dans le monde arabe et leur potentielle influence sur la Terre Sainte ont notamment été évoqués. « Il ne faut pas regarder ces révoltes d’un mauvais œil, a affirmé Mgr Shomali, car ce sont des mouvements spontanés émanant du peuple et s’élevant contre des dictateurs ». Et de poursuivre : « Dieu n’est jamais absent de l’Histoire : il agit au cœur-même de ses mutations irréversibles ».
Une retraite de quelques jours sur la spiritualité orientale a précédé cette rencontre, en présence du Père provincial, le Père Benoît Grière, et du représentant du Supérieur général, le Père Jean-Daniel Gullung. Les participants sont désormais en session, avec les Pères Frans Bouwen et David Neuhaus, afin d’approfondir la réflexion sur le dialogue œcuménique et interreligieux, à partir d’expériences concrètes vécues ici en Terre Sainte mais aussi dans les pays respectifs où ils sont insérés.

Les Assomptionnistes et la Terre Sainte

En 1850, à quarante ans, le père d’Alzon est vicaire général du diocèse de Nîmes (France). Il dirige un collège, nommé collège de l'Assomption. Dans la chapelle de ce collège, la nuit de Noël, il prononce, pour un an, les vœux publics de religion et reçoit ensuite les vœux de quatre de ses amis: le P. Henri Brun, les frères Victor Cardenne, Hippolyte Saugrain et Étienne Pernet. C’est la date de naissance des religieux assomptionnistes, qui sont aujourd’hui un millier dans le monde. Ils sont connus par l’enseignement, les pèlerinages et la presse (première entreprise de presse chrétienne en France).
La communauté et le site de Saint Pierre en Gallicante dépend de la Province de France de la Congrégation des Augustins de l’Assomption (Assomptionnistes). Au sein de cette Province existe une entité appelée la "Mission d’Orient", constituée de l’ensemble des Communautés présentes en Orient depuis la Russie jusqu’à la Turquie en passant par la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et bien évidemment la Terre Sainte. La Congrégation est présente dans ces régions depuis 1862 avec pour mission principale la rencontre avec les Eglises orientales et l’Orthodoxie.
Aujourd'hui, les prêtres assomptionnistes de Jérusalem entretiennent toujours de très bons liens avec le Patriarcat, avec qui ils collaborent étroitement.

Marie Malzac

Source : Site de Saint Pierre en Gallicante : stpeter-gallicantu.org

Pour lire l'article LPJ pour le bicentenaire du Fondateur des Pères Assomptionnistes à Jérusalem, cliquez ici :

mardi 1 mars 2011

Sur les chemins de Galilée

Les retraitants de la Mission d’Orient se sont mis au vert et ont poursuivi leur retraite en Galilée au bord du Lac et enfin à Nazareth.
Nous les avons vu emprunter la route du désert de Jéricho pour remonter la vallée du Jourdain. C’est au bord du Lac, sur le site de Dalmanutha qu’ils ont célébré l’Eucharistie sous le regard bienveillant de quelques fidèles inhabituels : un couple de ragondins, s’étaient  posés sur des pierres entourant le lieu de la célébration.
Le temps d’une photo de groupe, d’un clin d’œil sur les mosaïques de la Basilique de Tabgha et la joyeuse équipe a rejoint le kibboutz Ein Gev pour la dégustation de la spécialité locale : le poisson surnommé le « Saint Pierre ».
Le début de l’après-midi fut consacré à la visite de la ville de Jésus, Capharnaüm avant de se rendre à pied au site de la Primauté de Pierre. La boucle est ainsi bouclée. A Saint Pierre en Gallicante, le plus grand péché frappe l’élan de l’Apôtre Pierre, il renie son amitié pour Jésus, il jure même ne pas connaitre cet homme.
Mais là, au bord du Lac, voici venir le temps du « repêchage » de Pierre. Il avait renié par trois fois, Pierre devra professer le même nombre de foi son amour pour son ami et Seigneur.
Le temps est alors venu pour reprendre la route du retard sans manquer de passer en ce lieu où tout à commencé, l’Annonce à Marie et le long temps de préparation qui allait s’ouvrir pour Jésus afin de le mener au seuil de l’âge adulte.
C’est sur la route que le Père Thomas nous livra son dernier enseignement de notre temps de retraite.
Une page se tourne, demain s’ouvrira celle de la session.