mercredi 2 mars 2011

La famille assomptionniste en visite au Patriarcat

Ce mercredi 2 mars, un groupe de 24 pères et sœurs de la Mission d’Orient s’est rendu au Patriarcat, afin de rencontrer S.E. Mgr William Shomali, Evêque auxiliaire de Jérusalem. Cet entretien intervient à la charnière entre la retraite de ces membres de la famille Assomptionniste et la session à laquelle ils participeront ces jours-ci sur le thème du dialogue œcuménique et inter religieux.
Au cours de cette visite, Mgr Shomali a souligné l’importance du récent Synode, qui s’est tenu à Rome en octobre dernier, mettant l’accent sur la communion entre les Eglises orientales, de même que sur la question du dialogue œcuménique et inter religieux. L’Evêque a également parlé du rôle des religieux dans la pastorale en Terre Sainte.
Les membres du groupe ont ensuite pu poser quelques questions. Les mouvements populaires actuellement en action dans le monde arabe et leur potentielle influence sur la Terre Sainte ont notamment été évoqués. « Il ne faut pas regarder ces révoltes d’un mauvais œil, a affirmé Mgr Shomali, car ce sont des mouvements spontanés émanant du peuple et s’élevant contre des dictateurs ». Et de poursuivre : « Dieu n’est jamais absent de l’Histoire : il agit au cœur-même de ses mutations irréversibles ».
Une retraite de quelques jours sur la spiritualité orientale a précédé cette rencontre, en présence du Père provincial, le Père Benoît Grière, et du représentant du Supérieur général, le Père Jean-Daniel Gullung. Les participants sont désormais en session, avec les Pères Frans Bouwen et David Neuhaus, afin d’approfondir la réflexion sur le dialogue œcuménique et interreligieux, à partir d’expériences concrètes vécues ici en Terre Sainte mais aussi dans les pays respectifs où ils sont insérés.

Les Assomptionnistes et la Terre Sainte

En 1850, à quarante ans, le père d’Alzon est vicaire général du diocèse de Nîmes (France). Il dirige un collège, nommé collège de l'Assomption. Dans la chapelle de ce collège, la nuit de Noël, il prononce, pour un an, les vœux publics de religion et reçoit ensuite les vœux de quatre de ses amis: le P. Henri Brun, les frères Victor Cardenne, Hippolyte Saugrain et Étienne Pernet. C’est la date de naissance des religieux assomptionnistes, qui sont aujourd’hui un millier dans le monde. Ils sont connus par l’enseignement, les pèlerinages et la presse (première entreprise de presse chrétienne en France).
La communauté et le site de Saint Pierre en Gallicante dépend de la Province de France de la Congrégation des Augustins de l’Assomption (Assomptionnistes). Au sein de cette Province existe une entité appelée la "Mission d’Orient", constituée de l’ensemble des Communautés présentes en Orient depuis la Russie jusqu’à la Turquie en passant par la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et bien évidemment la Terre Sainte. La Congrégation est présente dans ces régions depuis 1862 avec pour mission principale la rencontre avec les Eglises orientales et l’Orthodoxie.
Aujourd'hui, les prêtres assomptionnistes de Jérusalem entretiennent toujours de très bons liens avec le Patriarcat, avec qui ils collaborent étroitement.

Marie Malzac

Source : Site de Saint Pierre en Gallicante : stpeter-gallicantu.org

Pour lire l'article LPJ pour le bicentenaire du Fondateur des Pères Assomptionnistes à Jérusalem, cliquez ici :

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